Une tradition d’excellence qui se perpétue…
L’École
L’École secondaire Marcellin-Champagnat se veut un milieu de vie dynamique, stimulant et enrichissant pour chacun de ses élèves. L’élève arrive avec un esprit, un corps et une âme qui ne demandent qu’à s’épanouir. Nous lui offrons donc l’opportunité de développer tous les aspects de sa personne en insistant sur l’autonomie, l’équilibre personnel et son implication dans sa communauté.
Mission
La mission de l’École secondaire Marcellin-Champagnat est de former des citoyens autonomes, responsables, compétents et engagés dans leur développement aux plans personnel, social, spirituel et chrétien catholique.
Milieu académique
L’École secondaire Marcellin-Champagnat prône une pédagogie dynamique reposant sur un enseignement axé sur le développement des compétences, la recherche de solution et le travail personnel. Le vaste choix de programmes et d’options ainsi que la gamme d’activités offertes favorisent l’évolution de la créativité, de l’imagination, de l’expression et de l’autonomie des élèves. L’École s’assure ainsi de répondre aux besoins et aux aspirations de sa clientèle dans une optique de réussite.
Milieu de vie
L’École secondaire Marcellin-Champagnat offre un environnement sain aux élèves afin d’y forger leur personnalité et leurs habiletés sociales. Les valeurs culturelles et sociales sont mises de l’avant. Vivre dans cette communauté procure un enrichissement personnel et contribue au développement du respect et de l’altruisme des élèves. Un sens des responsabilités aiguisé et des habitudes de vie équilibrée résultent du passage à l’ESMC.
Statut
L’École secondaire Marcellin-Champagnat est un établissement scolaire privé, accessible aux garçons et aux filles et reconnu d’intérêt public par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieure. Une corporation en assure la destinée. Les administrateurs, les éducateurs, les parents et les élèves reconnaissent son caractère d’école confessionnelle catholique.
Clientèle
Accueillant filles et garçons depuis septembre 1986, l’École montre maintenant la parité des sexes et ce, depuis deux décennies. La clientèle provient principalement du Centre de services scolaire des Hautes-Rivières.
Historique
ORIGINES
Pour bien comprendre l’oeuvre des Maristes, ici et ailleurs, il est important de présenter, ne serait-ce que très sommairement, son fondateur Marcellin Champagnat. Marcellin est né le 20 mai 1789, à Marlhes, dans la région lyonnaise (France), à l’aube même de la Révolution française, et c’est dans ce climat de persécution qu’il vécut ses jeunes années. Un jour, il rencontre un prêtre qui lui dit : « Il faut vous faire prêtre, Dieu le veut. » Marcellin était alors âgé de quinze ans, à peu près sans instruction, il avait été rebuté de l’école par un maître trop dur. Toujours est-il qu’en 1805, il entre au Séminaire de Verrières et réussit à vaincre toutes ses difficultés grâce à sa confiance en Dieu et à son ardeur au travail.
Ordonné prêtre en 1816, Marcellin est nommé vicaire à La Valla, une paroisse délabrée par les bouleversements de la Révolution. La jeunesse est abandonnée à elle-même et la fonction d’instituteur est si mal vue et si mal rémunérée qu’elle n’attire que des recrues de second ordre. Le 2 janvier 1817, il réunit deux jeunes gens, et ce fut le début d’une merveilleuse aventure spirituelle et éducative entreprise dans la pauvreté, la confiance en Dieu et en Marie. L’Institut des Petits Frères de Marie était né. À la mort du Fondateur, à Notre-Dame de l’Hermitage, le 6 juin 1840, la Congrégation comptait déjà 290 Frères, enseignant dans 48 écoles à travers la France, dont des établissements pour sourds et muets. Champagnat fut un homme de son temps, un homme clairvoyant, disponible et généreux, mais aussi un saint. C’est pourquoi l’Église le propose comme modèle aux éducateurs. Sa vie et son oeuvre font de lui un entraîneur de la jeunesse. Aujourd’hui, la Maison générale des Maristes est à Rome, mais le coeur de l’Institut reste toujours à Notre-Dame de l’Hermitage, en France.
C’est d’ailleurs de cette région de la France, plus précisément de Notre-Dame de l’Hermitage, qu’allaient partir les six premiers Frères Maristes pour le Canada, le 15 août 1885, à la requête de Mgr Moreau, évêque de St-Hyacinthe. Ils s’établirent d’abord à Iberville, puis se répandirent dans toute la province et aux Etats-Unis.. À Iberville, les Frères sont accueillis chaleureusement le 25 août par M. St-Georges, curé de la paroisse Saint-Athanase. Ils s’installent dans une modeste école de pierres dont ils prennent la direction, et huit jours plus tard, ils reçoivent leurs premiers élèves. Cette maison deviendra le Berceau des Frères Maristes en Amérique du Nord (coin 10e Avenue et 4e Rue).
FONDATION DU JUVÉNAT SAINT-JOSEPH (1945)
Juvénat Saint-Joseph à Iberville
En 1945, le Juvénat Notre-Dame était surpeuplé. Une solution s’imposait : fonder un second juvénat. Dans ce but, on créera le Juvénat supérieur qu’on nommera Juvénat Saint-Joseph; il accueillera les élèves des 9e, 10e et 11e années; le Juvénat Notre-Dame se réservant les élèves des 7e et 8e années. Ce dernier conserve ses locaux, tandis que le Juvénat Saint-Joseph va s’installer en place et lieux du Scolasticat qui se logera tant bien que mal dans des locaux de fortune de la Maison provinciale. Frère Jules-Clément, qui était alors directeur du Juvénat Notre-Dame, devient le premier directeur du Juvénat Saint-Joseph. Comme on le voit, il est bien exact de dire que le Juvénat Notre-Dame donna naissance au Juvénat Saint-Joseph en 1945. Dès l’année suivante, le frère Jules-Clément est remplacé par le frère Désiré-Gabriel. Cette situation à Iberville durera trois années pendant lesquelles on construira un nouvel édifice à Saint-Vincent-de-Paul, le Mont-Saint-Joseph.
En 1960, le Juvénat Saint-Joseph est constitué en Corporation.
Les juvénats Notre-Dame et Champagnat deviennent alors des filiales du Juvénat Saint-Joseph en ce qui concerne les programmes d’études, tout en conservant leur autonomie administrative et pédagogique.
En dépit des nombreux avantages qu’offraient le Juvénat Saint-Joseph et ses dépendances, une lacune refaisait régulièrement surface : le manque d’espace pour les sports intérieurs, surtout pour les jours d’intempérie et la période du printemps prolongé que l’on connaît dans nos régions. Ça devenait vraiment une nécessité avec une centaine de jeunes de 15 à 17 ans. Les Supérieurs ont été sensibilisés à ce problème; aussi dès 1960, le Conseil provincial songea à la construction d’un gymnase et d’une piscine intérieure. Les plans furent rapidement approuvés, de sorte que les travaux débutèrent dès juin 1961. Le gymnase fut ouvert à l’automne 1961 et la piscine en avril 1962. Au cours de l’été 1963, on compléta aussi les travaux pour une piste et pelouse.
De plus, en prévision d’un déménagement imminent du Juvénat Saint-Joseph à Iberville, on assiste, en 1964, à la construction de l’aile sud du Juvénat Notre-Dame à Iberville qui comprendra un gymnase, une piscine et une grande salle polyvalente qui deviendra le dortoir du Juvénat Notre-Dame en 1967, lors de son retour à Iberville. Dès le début des années 1930, les frères et les juvénistes avaient aménagé une piscine extérieure à même le canal Riendeau, sur les bords du Richelieu. Ce lieu fut assidûment fréquenté et fort apprécié. Cependant, la construction de la nouvelle piscine, aux dimensions semi-olympiques, crée un nouvel intérêt chez nos jeunes, bien sûr, mais suscite aussi rapidement l’envie des résidants d’Iberville qui manifestent le désir de pouvoir bénéficier de l’endroit. Une entente entre les villes des alentours et la communauté mariste est conclue, permettant ainsi à des milliers de personnes de profiter des cours de natation ou d’une saine détente par les bains libres.
L’année 1972 marque la fusion des juvénats Saint-Joseph et Notre-Dame pour fins pédagogiques et administratives, sous le vocable de Juvénat Saint-Joseph. Sans rejeter explicitement le but premier de sa fondation, le Juvénat reconnaît que le temps est maintenant venu d’ouvrir ses portes à tous les jeunes désireux d’une formation intellectuelle et chrétienne sérieuse. L’école engage son premier enseignant laïc, ainsi qu’un Frère de l’Instruction chrétienne. Dès l’année suivante (1973), le Juvénat reçoit son premier groupe d’élèves externes, au nombre de trente-cinq. Frère Marcel Rainville prend la direction de l’École pour l’année 1972-1973, et le frère Gilles Hogues le remplace pour l’année 1973-1974.
L’année scolaire 1974-1975 verra la fusion du Juvénat Champagnat de Rock Forest et du Juvénat Saint-Joseph. Le frère Marcel Rainville revient comme directeur. Trois nouveaux professeurs laïcs, une femme et deux hommes, sont engagés. On ouvre une classe de 5e secondaire avec 19 élèves. À noter aussi la première édition du Guide étudiant et l’ouverture de la Radio étudiante. En février 1975, un premier film : « Tu voles ou tu disparais » est réalisé par les élèves de l’école.
Depuis quelques années, le nom de « Juvénat » portait à faux, puisque l’institution était devenue une école privée ouverte au public. Afin d’éviter toute confusion quant aux objectifs présents de l’école, on croit bon de demander à Québec de changer le nom de Juvénat Saint-Joseph, en celui de “ÉCOLE SECONDAIRE MARCELLIN-CHAMPAGNAT”. Ce nom semble plus conforme à la réalité du système d’éducation du Québec, car nous sommes une école secondaire privée. Quant au vocable, il a été choisi en l’honneur du Fondateur des Frères Maristes.
Fidèle à son passé, l’École secondaire Marcellin-Champagnat est une maison d’éducation chrétienne. Aussi, en plus d’offrir un enseignement adéquat, selon les programmes officiels du ministère de l’Éducation, elle cherche à créer un climat favorable pour aider les jeunes à approfondir le sens de leur baptême et de leur engagement chrétien : c’est là une réalité essentielle à leur orientation d’adultes de demain. Cette démarche se poursuit dans un style de vie d’équipe, animée par un groupe d’éducateurs qualifiés. Il importe donc que parents et élèves connaissent le but que nous poursuivons, et que le jeune lui-même accepte de vivre l’expérience proposée.
SEPTEMBRE 1975
LE JUVÉNAT SAINT-JOSEPH DEVIENT OFFICIELLEMENT « L’ÉCOLE SECONDAIRE MARCELLIN-CHAMPAGNAT ».
À partir de septembre, les pensionnaires quittent chaque semaine. Les premiers cours de conduite sont autorisés par l’École. Durant les vacances, plusieurs aménagements sont complétés : ajout de huit douches et de huit urinoirs à la Palestre II, un fumoir au 2e cycle, le réaménagement du local de l’audiovisuel, l’aménagement du théâtre au gymnase I, ainsi que le local de biologie, le laboratoire d’anglais et des cubicules pour le français.
En 1976-1977, Mgr Sanschagrin, évêque de Saint-Hyacinthe, vient rencontrer les élèves de 5e secondaire, dans le cadre de la pastorale de l’école. Le fumage est autorisé pour les élèves du 2e cycle, dans un local spécialement aménagé. Il est intéressant de noter que, pour la première fois, la soirée des finissants se fait à l’extérieur de l‘École.
Quelques travaux spéciaux ont été effectués au cours de juillet-août 1977 : plafond suspendu et éclairage à la bibliothèque; plancher en tuiles au locall de la musique, et des portes vitrées dans les escaliers du 1er cycle.
Septembre 1977, le frère Albert Daviau succède au frère Rainville comme directeur. Quelques aménagements de locaux se feront durant les vacances 1978 : pose d’un plafond suspendu et amélioration de l’éclairage à la bibliothèque; plancher en tuiles pour le local de musique et portes vitrées dans les escaliers du 1er cycle.
En 1978-1979, on assiste aux premières rencontres d’écoles privées pour Génies en herbe en 4e et 5e secondaire; quatre écoles y participent : Durocher, Saint-Bruno, Varennes et l’ESMC. Le 6 juin, on souligne la fête patronale de l’École : le Bienheureux Marcellin Champagnat.
Durant les vacances suivantes, on aménage le local de Mathématique 091 à la place des anciens laboratoires de chimie; un local pour appariteur à la place de l’ancien amphithéâtre et la salle des professeurs en 152.
C’est au cours de l’année 1980-1981, que le personnel de l’école fonde son premier club social. Un voyage en Europe est organisé pour 25 élèves, du 30 mars au 10 avril 1981. La Fondation Marcellin-Champagnat lance sa première campagne de financement.
En 1981-1982, le Comité de gestion de la Maison provinciale engage la compagnie VS (Versabec) pour les cuisines et la cafétéria, tant pour le personnel que pour les élèves. Le premier tournoi de Génies en herbe se tient à Granby au cours de janvier. L’équipe de l’ESMC fait très bonne figure et se rend en finale. Une autre innovation : le cadre des finissants. En arpentant le Corridor : Section A-1er palier, on peut contempler l’exposition des cadres de finissants depuis 1982. Curiosité bien légitime!
En mai et juin, le parterre devant la Maison provinciale reçoit une cure de rajeunissement qui permet aussi l’agrandissement du parc de stationnement..
Septembre 1982, Frère Marcel Lemoyne devient le nouveau directeur de l’École. Son expérience du système scolaire québécois et les valeurs personnelles qu’il véhicule apportent un enrichissement à notre organisation.
Au cours du mois de novembre, les élèves de 1er cycle vivent une expérience de groupe dont l’objectif est d’approfondir la connaissance de soi et des autres, en vue de favoriser l’esprit d’équipe. Cette activité est intéressante et mérite d’être poursuivie au cours de l’année.
Au cours de l’été 1983, la Maison provinciale se refait une beauté :
la façade est complètement rénovée, ce qui lui confère un petit cachet d’austérité et de sobriété qui sied bien à une maison d’éducation et qui, de plus, a l’heur de plaire à la grande majorité.
En 1983-1984, l’ESMC atteint le nombre record d’inscriptions : 398 élèves.
Le pensionnat est fermé en 1985, et la première cohorte de filles fait son entrée en septembre 1986. Elles sont 160 réparties à tous les niveaux du secondaire, contre 400 garçons. C’est justement en 1985‑1986 que le Frère Jacques Bélisle devient directeur, après y avoir enseigné pendant dix ans. C’est sous sa gouverne que les filles ont fait leur entrée à Marcellin-Champagnat. Il a été directeur jusqu’en 2010‑2011. Homme passionné et regard fixé vers l’avenir, il imprimera à l’école un essor prodigieux. Sous sa direction, le nombre d’élèves est passé de 398 à 1039 en 2009-2010.
C’est d’ailleurs à cette époque que la parité filles-garçonsa été atteinte. Selon certains, la présence féminine a eu l’insigne avantage d’adoucir le milieu, de raffiner les garçons dans leurs relations interpersonnelles, de stimuler l’effort au point de vue intellectuel et de créer un milieu plus humain, plus naturel.
C’est également sous son règne que Monique Lapierre devient la première directrice adjointe des services pédagogiques, après avoir enseigné à l’école pendant vingt ans. Elle a pris sa retraite en 2000-2001.
Au cours des années suivantes, plusieurs ajouts et rénovations sont effectués dont la salle Champagnat et la salle d’étude en 1992, un nouveau bâtiment de deux étages en 1994, annexé à l’aile sud, la nouvelle cafétéria en 2000, le plateau sportif Yvan Desharnais en 2004, et une salle de danse, une salle d’art dramatique et deux classes en 2006.
Un événement qui mérite d’être signalé dans la vie de l’école est la fameuse tempête de verglas de l’hiver 1998. Grâce à sa génératrice, l’école a pu continuer de fonctionner, ce qui a permis d’accueillir plus de 350 sinistrés du 6 au 30 janvier. Cet accueil s’inscrivait dans la pensée du fondateur des Frères Maristes, Marcellin Champagnat, qui disait « Ensemble, frères et partenaires, en solidarité avec les démunis».
Une nouvelle ère a commencé en 2011-2012 avec l’arrivée du premier directeur laïc, Richard Custeau, qui prenait la relève du Frère Jacques Bélisle.